Le commerce a tiré sa substance première de l'agriculture et surtout de la viticulture. Autrefois très développé, la proximité de Mulhouse l'a beaucoup desservi. Des 12 auberges que comptait Habsheim au début du XVIIe s., il n'en reste plus que 6: «A l'Ange», «Au Canon», «Au Cygne», «Au Tonneau», «A la Ville de Mulhouse», «Au Lion d'Or». La fonction de relais, de Habsheim, longue tradition de l'Antiquité au XVIIIe s. (mansio, péage, auberges, relais de poste) n'a plus de motivation: le trafic par rail air et autoroute ne concerne la localité que très partiellement. La seule activité commerciale ayant défié le poids des ans, mieux: qui ait pris une importance grandissante ces dix dernières années, est la traditionnelle foire de Simon et Jude (dernier dimanche et lundi du mois d'octobre). En comparaison, les autres marchés des Trois-Rois, de Carême et de la St-Jean, font piètre figure. Par contre le marché hebdomadaire (fruits et légumes, habillement, poissons en hiver) connaît un regain de fréquentation.